Le mois de Mai c’est le mois des grosses vagues de pèlerins. On n’a hélas que trop de temps pour parler à ceux qui débarquent, que le marcheur suivant arrive, qui veut vite se doucher, puis le téléphone sonne pour une réservation, puis le portable dring-dring, la sonnette ding-dong, la dame blessée a besoin de l’adresse du médecin, la Malle Postale débarque, le curé avec les nouvelles créanciales arrive et salue, suivi de près par la mascotte du gîte qui veut sur le champ refaire la déco de la pièce d’accueil… et là, nous les accueillants on transpire tout en souriant aimablement…
Mais on arrive, au prix d’un retard de l’heure du souper, regarder le travail artistique d’un pèlerin de passage. Car ce n’est pas tous les jours qu’un monsieur nous montre ses petites mémoires quotidiennes, ces cartes qui lui rappelleront les lieux qu’il a traversé, et qu’il pourra envoyer à sa femme qui est loin….
Alain, c’est super ! Désolé que le temps presse, un soir du mois de mai, le mois fou !
